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Enseignement

Enseignement
De nombreux gynécologues-obstétriciens membres du COMAGO sont des enseignants permanents ou vacataires au sein des différentes Facultés de Médecine de Madagascar. Ils dispensent des cours de gynécologie et d’obstétrique pour les étudiants en Médecine humaine, mais également pour ceux de la mention Maïeutique. Notons que depuis 2014, toutes les provinces de Madagascar disposent chacune d’une Faculté de Médecine :

  • Faculté de Médecine d’Antananarivo (Tananarive)
  • Faculté de Médecine de Mahajanga (Majunga)
  • Faculté de Médecine d’Antsiranana (Diego-Suarez)
  • Faculté de Médecine de Toamasina (Tamatave)
  • Faculté de Médecine de Fianarantsoa
  • Faculté de Médecine de Toliary (Tuléar)

Un projet est en cours pour l’uniformisation des cours dispensés aux étudiants dans ces différentes Facultés. Ces cours seraient mis en ligne ultérieurement toujours dans le but d’uniformiser l’enseignement de la gynécologie-obstétrique sur tout le territoire malgache, mais aussi de faciliter le travail des étudiants.

Recherche.
A Madagascar, bon nombre de recherches ont été réalisées dans le domaine de la santé materno-fœtale. Ces recherches ont été publiées dans diverses revues nationales, régionales et internationales. Les principaux axes de recherche concernent les urgences obstétricales, les grossesses à haut risque avec leur pronostic et prise en charge en milieu médical précaire, les causes de mortalité maternelle et périnatale, sans oublier les pathologies spécifiques sévissant dans cette île, telles que le paludisme, la tuberculose. Les principales causes de mortalité maternelle à Madagascar sont les hémorragies surtout les hémorragies du post-partum, les infections puerpérales ou du post-abortum, et les complications des pathologies hypertensives de la grossesse. En gynécologie, les sujets de recherche sont tout aussi vastes que variés, tournant autour des pathologies retentissant sur la fertilité, les infections génitales, la grossesse extra-utérine, les complications des avortements provoqués, interdits dans ce pays. Les recherches sont effectuées aussi bien par les gynécologues obstétriciens que par d’autres collègues des autres disciplines, les pathologies de la femme intéressant toutes les spécialités.

Notre revue constitue le principal support de publication de ces recherches depuis quelques années. Les journées du COMAGO constituent aussi un moment de partage des résultats de ces recherches.

Pratique médicale
L’exercice de la médecine à Madagascar est régi par le code de la santé, le code pénal et le code de déontologie médicale. Tout médecin en exercice sur le territoire malgache a le devoir de s’inscrire au conseil national de l’ordre des médecins. Presque toutes les spécialités médicales sont regroupées au sein d’associations, de sociétés ou de collèges. Ces différentes sociétés organisent régulièrement des journées scientifiques destinées à mettre à jour et à renforcer les connaissances des praticiens. Ces sociétés savantes travaillent en collaboration étroite toutes les fois que besoin est. L’avis du COMAGO est souvent sollicité lorsque des modifications sont envisagées par le Ministère de la Santé publique en matière de politique de santé maternelle.

La mise en place d’un protocole unique de prise en charge des pathologies obstétricales et gynécologiques constituerait un défi pour le collège à moyen terme.